Prochaine séance du Séminaire Territoires et informalité en ville, Guillaume Sauloup, « Informalité contre marginalité, une dynamique paradoxale dans les rues du Grand Khartoum »

mercredi 3 avril 2013, 14H 16H

Institut de géograpL’intervention s’appuiera sur la lecture de:
– V. Baby-Collin (2005), « Des marges dans la ville : mobilités citadines et métissage de l’urbanité », in Capron, G., Cortes, G.,
Guetat-Bernard, H. (dir.), Liens et lieux de la mobilité, ces autres territoires, Belin, Paris, pp. 145-165.
– I. Joseph (1984), « Urbanité et ethnicité. La métaphore de la mosaïque », Terrain, n°3, pp. 20-22.
– A. Morice (1993), « Une légende à revoir : l’ouvrier du bâtiment brésilien sans feu ni lieu », Cahier des Sciences Humaines,
n°29 (2-3), Paris, pp. 349-371.hie, salle 316

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Mercredi 20 mars de 10h à 12h ; Institut de géographie, salle 411.

Judicaëlle Dietrich : « Informalité et rapports de pouvoir dans la gestion de la pauvreté à Jakarta »

 

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Séminaire Territoires et informalité en ville, F. Dorso, les soupapes de la ville, des cas de compromis tacites autour des usages informels en France et en Turquie.

Mercredi 20 février 2013, 14H 16H, Institut de géographie, salle 316

AnnonceSeminaire20fev13_Dorso

Frank Dorso, Université Paris-Est, Institut Français d’Urbanisme, Lab’Urba

L’intervention s’appuiera sur la lecture de:
– G. Bachelard, 2009 (1957), La poétique de l’espace, Puf, Paris, pp 27-29.
– M. Blanc,1998, « La transaction, un processus de production et d’apprentissage du « vivre-ensemble » », in Blanc, M., Freynet,
M.F. et Pineau, G. (dir.), 1998, Les Transactions aux frontières du social, Chronique Sociale, Lyon, pp. 219-238.
– F. Dorso, 2007, « Batailles territoriales et symboliques autour de la muraille de Théodose II à Istanbul », Espaces et Sociétés,
n° 130, 3/2007, pp 103-117.

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Rio de Janeiro : la police reprend le contrôle des favelas Roncinha et Vidigal.

9 novembre 2011

Sur les opérations de pacification et de police communautaire à Rio de Janeiro, voir l’article de Nicolas Bautès et Rafael Soares Gonçalves, « Sécuriser l’espace des pauvres », à paraître dans la revue Justice Spatiale-Spatial Justice fin 2011, http://www.jssj.org/

Résumé:

Cet article analyse les récentes mesures prises par la municipalité de Rio de Janeiro en matière de sécurité publique dans la perspective d’assurer au mieux l’organisation de plusieurs événements sportifs d’envergure internationale, particulièrement les Jeux Olympiques prévus en 2016. Inscrites dans le cadre du Programme Fédéral de Sécurité et Citoyenneté (Pronasci), ces mesures visent de manière prioritaire la sécurisation de plusieurs favelas de la ville au moyen de l’implantation d’« unités de police pacificatrice » (UPP). L’étude des logiques spatiales qui prévalent à l’implantation de ces unités dans des quartiers préalablement sélectionnés, associée à celle des pratiques quotidiennes d’habitants de plusieurs favelas de Rio qui côtoient ces forces policières, permettent de caractériser le lien étroit entre politique de sécurité publique et politiques urbaines. Ce lien est ici envisagé au-delà des objectifs affichés de maintien de la paix sociale évoqués par les instigateurs des projets de sécurisation, pour interroger la permanence des difficultés sociales d’une partie des habitants de ces quartiers, et les enjeux fonciers et immobiliers sous-jacents à ces actions. L’évolution des modes d’action en matière de sécurité publique urbaine, qui s’apparente largement à une stratégie de marketing territorial, révèle-t-elle un traitement injuste des espaces pauvres de la ville ? Permet-elle, au contraire, d’envisager de nouvelles modalités de sécurisation des espaces marqués par la violence, la pauvreté et par un déficit de présence publique ?

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Analyse de Gomorra, l’envers du décor. Fabrique de la ville, fabrique du roman par Fabrizio Maccaglia

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Fabrique du roman, fabrique de la ville

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15 août 2011 : Mission Nicolas Bautès

12 Juillet – 15 Août 2011 : Brésil – Rio de Janeiro

Espace-laboratoire: Zone portuaire, favela Morro da Providência.

* Deuxième phase d’enquête de terrain (7 jours effectués auparavant en février 2011)

Principaux axes de travail :

1. Identification des acteurs mobilisés contre l’opération de rénovation de la zone portuaire de la ville Porto Maravilha et Morar Carioca (spécifique à la favela),

• Posture et discours produits: axes de la contestation
• Tentative de construction de catégories d’acteurs mobilisés: quells acteurs pour quelle mobilisation ?
• Nature de la mobilisation et modes de contestation

1. Participation aux réunions et débats du Forum Communautaire de la Région portuaire, créé en mai 2011 : 3 séances, près de 30 résidents de la favela présents
2. Entretiens auprès de 2 députés municipaux (vereadores, Parti PSOL), de responsables de l’ONG FASE, de 2 universitaires engagés contre le projet de rénovation, d’1 représentant politiques du mouvement PT-Biolutas.
3. Collecte des textes législatifs et des plans (avec R. Soares Gonçalves) relatifs à l’opération Porto Maravilha.

* Organisation et direction avec Rafael Soares Gonçalves d’un panel au Xème CONLAB – Congresso Luso-Afro Brasileiro de Ciencias Sociais, “Diversidades e Desigualdades”, Salvador de Bahia, 07-10 août 2011.

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Genova … juin 2011 :

Cette mission menée en juin 2011 visait à appréhender les modes de régulation, entre logiques informelles et publiques, de différents espaces du centre historique de Gênes, notamment le quartier du Ghetto et la zone portuaire. Des entretiens ont été menés avec des acteurs publics (service sécurité de la municipalité, mission sécurité de la région, …), des membres d’associations (habitants, en lien avec la mosquée du Ghetto, de commerçants, etc …), des usagers (travailleurs, habitants, trans) se positionnant sur le maintien, l’éviction ou l’accompagnement d’activités informelles. Des séances d’observation ont été menées, lors d’interventions policières sur le port ancien, lors de réunions publiques portant sur les questions de sécurisation des espaces, pour identifier les logiques d’interpellation des acteurs publics et les coalitions émergentes, et lors de réunions d’associations. Ces observations visent à reconstituer des relations entre acteurs, et les registres de leurs relations (conflits, interpellations, subordination, …).

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